Aujourd’hui on teste le Dcontact SW.
Mon terrain de
jeu ? Le lagon de la Nouvelle-Calédonie.
Lorsque l’on évoque le leurre D-Contact on pense logiquement
à la pêche de la truite, son efficacité n’étant plus à prouver sur les
salmonidés. Quatre tailles et des dizaines de coloris, tous aussi splendides et
réalistes les uns que les autres, sont disponibles et font tourner les têtes de
tous les pêcheurs.
Afin de répondre à la demande des pêcheurs en mer, SMITH a décidé
de muscler son D-Contact avec une version « SW » Salwater. Elle se caractérise par 7 nouvelles
couleurs typée mer, et par des hameçons ST 36 de chez owner qui ne
seront pas de trop pour résister à la puissance des prédateurs marins. D’une
longueur de 85mm pour un poids de 14.5 gr, il a le même « physique »
que son frère d’eau douce.
Sa bavette et ses flancs plats
lui permettent d’être utilisé en traîne lente. Son corps va alors onduler,
déplacer beaucoup d’eau et envoyer des flashs lumineux. La densité et
l’aérodynamisme du leurre font qu’il se lance très loin. Vous pouvez ainsi
le propulser sur les chasses de pélamides ou de bonites tout en restant à distance
raisonnable afin de ne pas effrayer les poissons recherchés.
Il peut être animé de nombreuses façons ce qui
permet de viser un grand nombre de prédateurs.
J’ai voulu essayer son efficacité dans le lagon de la Nouvelle-Calédonie.
Pour se faire, j’ai utilisé un ensemble « light », une KOZ S70L
couplée à un moulinet Shimano Stradic 4000 avec une tresse d'une résistance de 20lbs.
Sur les hauts fonds coralliens, une
récupération rapide avec quelques jerks a rendu fou les poissons. Excités par
la nage erratique du leurre, ils sortent par 4 ou 5 de leur trou et s’élancent à toute
vitesse pour être le premier à l’attraper ! Vous n’avez plus qu’à admirer
le spectacle, en espérant que le plus gros d’entre eux gagne la course.
Lorsque le terrain de jeu est plus dégagé, sur des patates
isolées par 3 ou 4 mètres de fond, je laisse couler mon D-Contact SW. Sa
densité lui permet une descente rapide. Lorsque le leurre a atteint la
profondeur désirée, a peu près un mètre au-dessus de la patate, j’imprime un
jerk appuyé suivi d’une pause, et ainsi de suite. Lors du jerk, le leurre va
vibrer en déplaçant beaucoup d’eau, ses flancs vont briller et renvoyer des
éclats lumineux dans tous le sens. Cette animation est particulièrement adaptée
pour les carangues.
Lorsque vous voyez des boules d’anchois ou de fusiliers,
n’hésitez pas à lancer votre DContact SW en bordures de celles-ci. En effet beaucoup de prédateurs tournent
autour de ses regroupements de poissons fourrages et sont à l’affût de poissons isolés ou blessés. Laissez
alors couler votre leurre et ramenez le lentement en lui donnant de petits
coups de scion. Le leurre va imiter un poisson désorienté. Si les prédateurs sont
en chasse, c’est la touche assurée !
Le lancer/ramener fonctionne aussi très bien. Canne haute, variez
les vitesses de récupérations afin de déclencher les attaques des poissons. Les
flancs plats du leurre lui permettent d’avoir une belle présentation lors de la
récupération même à faible vitesse. Il vacillera, (wobbling) de façon plus ou
moins prononcée, imitant un poisson en fuite. Cette technique est super
efficace sur les chasses de bonites mais je me suis aperçu qu’elle fonctionnait
très bien dans les mangroves pour attiser l’agressivité des rougets de
palétuvier (mangrove jack).
Le lancer/ramener fonctionne aussi très bien. Canne haute, variez
les vitesses de récupérations afin de déclencher les attaques des poissons. Les
flancs plats du leurre lui permettent d’avoir une belle présentation lors de la
récupération même à faible vitesse. Il vacillera, (wobbling) de façon plus ou
moins prononcée, imitant un poisson en fuite. Cette technique est super
efficace sur les chasses de bonites mais je me suis aperçu qu’elle fonctionnait
très bien dans les mangroves pour attiser l’agressivité des rougets de
palétuvier (mangrove jack).
VALETTE Fabrice